La tempête a assourdi le port
Menacé les rues de ses cris
Les refuges du vent
Se peuplent de visages sûrs
Autour de la voûte ruinée
Tandis que lentement les délinquants opèrent
En nous chloroformant
Les escaliers se couvrent de rosée
Vastes dédale où coulent les couleurs
Les fleurs de pommier sombrent
Aux matins de nos intérieurs
Haute la cheminée rassemble les regards
Guilhem Fabre, Territoires de nuit, Actions poétiques n° 198 - décembre 2009
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