A la fiancée du vent
Sinon la touche du vent, la cillée des nuages, les mains aux nœuds défaits, légères à pétrir le ciel de leurs doigts de fontaine.
Rien sinon ce qui échappe. Et s'abandonne à l'air.
Rien sinon ma danseuse d'automne.
Suspendue. Flottante.
En devenir dans le tourbillon de son âme déchirée.
Rien sinon votre chair qu'aucun mot n'habille. Votre feu qu'aucun regard n'éteint. Votre sang et vos larmes qu'aucune bouche jamais ne parviendra à sécher.
Et, ange, oublier ce qui blanchit mes nuits.
Alain Freixe, Dans les ramas, Edition L'Amourier - 2009
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